Accoude sur le comptoir flambant neuf, Lucas Magrone, le gérant de l'etablissement, est attentif aux moindres gestes de ses employés ou préoccupations de sa clientèle. Il faut dire que dans le nouveau restaurant Pitaya de Nivelles, tout le monde prend encore ses marques. Sauf Lucas, déjà bien rodé aux pratiques de la chaine. Ce nouvel emplacement, implante au coeur du Shopping de la cite aclote, est son troisième restaurant franchisé.
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Boulot, padel, boulot
Sous sa casquette de gérant, ce Nivellois de 33 ans dévoue la majeure partie de sa journée au boulot, au point de ne plus compter les heures passées. En plus de ses trois restaurants Pitaya et de sa société de management, il est parfois dur de trouver du temps libre pour le passer avec sa famille ou ses amis. Après ses dix heures quotidiennes à manœuvrer une équipe de huit équivalents temps plein, son seul défouloir consiste à enfiler ses baskets et s'armer de sa raquette de padel. Mais une fois son tablier autour de la taille, Lucas tente de trouver le juste milieu entre une bonne ambiance et une rigueur. «Jai l'impression d'en demander beaucoup trop à mon équipe et d'être strict... mais apparemment, mes employés ne me voient pas comme ça. Je pense que mon jeune âge m'aide à les détendre, et j'essaie d'être conciliant », confie le franchisé, à l'écoute de son personnel.
Son aventure avec Pitaya a commencé quand le monde entier bouclait ses frontières suite à l'arrivée du virus. Alors qu'il se trouvait à l'autre bout de la planète en terres néozélandaises, il apprenait via Linkedin qu'une de ses connaissances avait signé avec cette fameuse chaine. Un concept qui séduisait ce Louviérois d'origine. Il prit alors le dernier vol à destination du plat pays. En décembre de la même année, le tout premier Pitaya géré par Lucas Magrone ouvrait ses portes à Liège. Seulement cinq mois plus tard, Pitaya s'installait dans un autre chef-lieu wallon, à Namur. Le train était lance. Habitant Nivelles depuis maintenant dix ans, il paraissait évident pour cet entrepreneur de s'implanter également dans sa région.
Un risque assure
Se lancer en pleine période de crise n'a rien d'évident. C'est pourtant le risque pris par Lucas. «Globalement je suis content mais avec les jours froids qui sont arrivés et les restrictions sanitaires, le centre de Namur se vide petit a petit. Depuis octobre, on perd 50 % du chiffre d'affaires», indique le gérant des trois fast-good. Mais la saisonnalité et le Covid ne refroidissent pas cet indépendant ambitieux, persuade du potentiel de son activité.«Mon envie, c'est de créer du travail en Wallonie et de ramener des concepts qui fonctionnent bien ailleurs», glisse Lucas Magrone, avec d'autres ambitions derrière la tête pour les années à venir.
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