La crise du coronavirus avait changé la donne des versements anticipés en 2020. Voici le calendrier annoncé pour 2021… Ne passez pas à côté pour « alléger » votre charge fiscale !
Que deviennent les versements anticipés d’impôts (VAI) dans le contexte actuel ? Les difficultés rencontrées par nombre d’indépendants et de PME ont peut-être relégué ce mécanisme fiscal au second plan… Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les autorités avaient légèrement modifié les modalités en cours d’année dernière. Le but ? Donner un peu d’air aux entreprises. Mais qu’en est-il pour vos versements de 2021 ?
Rappelons que l’objectif des VAI est de neutraliser une majoration d’impôts « certaine » en prenant de l’avance sur votre dû fiscal. C’est donc dans votre intérêt ! Concrètement ? Si vous ne jouez pas le jeu : vous risquez une pénalité de 2,25% (indépendant, dirigeant d’entreprise ou titulaire de profession libérale). Pour les sociétés ? La peine s’élève à 6,75% ! Chaque avance trimestrielle permet d’éviter la pénalité selon un principe clair : plus vous payez tôt, plus c’est efficace. En d’autres mots ? Vous pouvez neutraliser 100% de la majoration en versant 75% lors de la première fenêtre de tir ; 90% lors de la seconde et ainsi de suite. Si vous attendez la dernière échéance ? Votre effort devra être plus important.
Les échéances trimestrielles et les pourcentages pour cette année sont les suivants :
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L’un des enjeux demeure le même : évaluer précisément le montant total de l’impôt dû et donc prédire vos revenus annuels. Encore plus compliqué en cette période. Pour les sociétés, inutile d’être trop généreux : aucun « cadeau » fiscal n’est prévu. Par contre, les personnes physiques peuvent profiter d’une bonification (réduction d’impôt). Sachez que le fisc a mis en place un numéro de compte bancaire unique pour tous les contribuables et seule la communication structurée est personnelle. Vous avez aussi la possibilité de vérifier la situation de vos VAI sur la plateforme Myminfin.
Principal point d’achoppement dans le contexte actuel : votre trésorerie. Vous ne disposez pas des fonds nécessaires pour anticiper l’impôt à l’échéance déterminée par le fisc ? Ce sera peut-être encore vrai dans quelques mois… Faut-il pour autant laisser échapper ce mécanisme fiscal ? Non. Vous pouvez jongler avec ces deux questions en ayant recours à une solution de financement. Des taux avantageux qui permettent de préserver vos liquidités tout en évitant une pénalité fiscale. L’intérêt ? Votre banque s’occupe de tout et vous remboursez un montant mensuel à un taux plus intéressant. Cerise sur le gâteau : les intérêts sont fiscalement déductibles au titre de charges professionnelles. Un dernier conseil ? Contactez dès à présent votre banque pour être fin prêt pour la première échéance…
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