« C’est durant ces années que j’ai acquis mon expérience », dit-il. « Après un certain temps, je me suis dit : pourquoi continuer à travailler pour les autres alors que je peux faire la même chose moi-même, voire mieux ? » Fort de cette confiance et de quelques économies, il a ouvert son premier établissement. « C’était stressant, mais cela s’est bien passé. Et là, j’ai su que si le premier fonctionne, le deuxième fonctionnera aussi. »

Le pas vers Kingribs

Il a découvert Kingribs grâce aux exploitants de l’implantation de Berchem. « J’ai entendu leurs retours positifs et j’ai tout de suite été curieux. Le branding, le produit, la manière dont l’entreprise soutient ses franchisés, tout cela m’a vraiment attiré.

En plus, je trouvais le concept des ribs de veau slowcooked vraiment unique. J’avais envie de proposer cela moi-même. » Le choix d’ouvrir à Alost n’est pas dû au hasard. « Alost est un excellent endroit pour la livraison », explique-t-il. « Et c’était l’endroit parfait pour développer Kingribs. »

Le parcours entre la demande de franchise et l’ouverture s’est déroulé sans difficulté.

« Dès la première conversation avec Alladin, j’ai eu un bon feeling. Tout était clair et structuré. Le seul défi a été de trouver le bon bâtiment, ce qui a pris un peu plus de temps. La rénovation a également été plus lente que prévu, mais grâce à l’aide de l’équipe du siège, tout s’est bien terminé. Honnêtement : il n’y a pas eu de véritables points négatifs. Tout s’est même mieux passé que prévu. »

« Le budget était un peu plus élevé que pour mon propre établissement, mais j’ai dû faire beaucoup moins d’efforts au démarrage de la franchise. Kingribs offre une structure claire et un accompagnement solide. »

Le quotidien dans le restaurant

Kingribs Alost vient tout juste d’ouvrir. « Une journée typique commence pour moi vers une ou deux heures de l’après-midi. On commence alors les préparations pour que tout soit prêt à l’ouverture. Vers 16 h 30, la vraie journée démarre : prendre les commandes, gérer la cuisine, suivre le service, et après la fermeture nettoyer et remettre tout en ordre. »

Son équipe y joue un rôle essentiel. « Mes employés font beaucoup et reçoivent une bonne formation. C’est important, car une bonne équipe fait la différence entre le stress et le flow. »

À la question de son plat préféré, il ne doit pas réfléchir longtemps : « Les brisket potatoes et évidemment les ribs de veau slowcooked. Ma marinade préférée est un mélange de Honey Thyme et Hot & Spicy. »

Leçons et évolution

Selon lui, il n’y a pas vraiment eu de grosses surprises, mais il a eu plusieurs moments d’apprentissage précieux. « Pendant la formation à Dendermonde, tout était clair, donc je savais à quoi m’attendre. Ce qui m’a frappé, c’est la différence de portions entre la théorie et la pratique. Des portions plus grandes semblent positives, mais elles déséquilibrent vite les foodcosts. C’était une bonne leçon. »

Il décrit la collaboration avec l’équipe Kingribs comme « meilleure que prévu ».

« Tout était bien encadré, j’ai toujours eu des mises à jour et je me suis senti vraiment soutenu. Même si j’ai déjà de l’expérience comme indépendant, c’est très précieux que le siège soit présent au démarrage et réfléchisse avec toi. Ça donne confiance. »

Regard vers l’avenir

Pour lui, entreprendre ne s’arrête pas à un seul établissement. « Je combine maintenant Pizzo à Lebbeke avec Kingribs Alost. Les six prochains mois à un an, je veux rester actif ici, former encore mon équipe et faire en sorte que tout tourne parfaitement. Ensuite, d’ici un an ou deux, je veux ouvrir un deuxième Kingribs. »

Le plus grand défi ? « Trouver les bonnes personnes, » répond-il sans hésiter. « On ne peut pas gérer un établissement seul. Former les gens et leur laisser de l’autonomie prend du temps, mais cela fait partie de la croissance. »

« Si tu es vraiment entrepreneur, il ne faut jamais hésiter. Hésiter ne fait que te freiner. »

« Il y a toujours du risque, mais il faut savoir comment le gérer. Kingribs était aussi un risque, mais avec la bonne équipe derrière toi, ce risque devient maîtrisable. Le siège intervient si tu as besoin d’aide, et c’est un concept qui fonctionne avec déjà quatorze implantations. Choisis bien les risques que tu prends, mais ose et agis. Entreprendre, c’est avoir du courage. »

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