Dévaluations massives
Les biens commerciaux situés dans des endroits considérés habituellement comme exclusifs – dans le centre-ville historique – commencent à perdre de leur valeur. Alors que les emplacements de second choix sont déjà en chute libre depuis longtemps, les espaces commerciaux dexception avaient jusquà présent échappé à cette tendance. Mais cen est fini, conclut le journal néerlandais Financieele Dagblad sur base de chiffres semestriels publiés par de grands fonds immobiliers.Vastned, par exemple, a vu la valeur de son portefeuille aux Pays-Bas diminuer de 2,9 millions deuros durant le semestre écoulé. Il sagit principalement de magasins situés dans les centres-villes historiques, une catégorie qui jusquà présent était très prisée : durant la même période lannée auparavant la valeur avait augmenté de 13 millions deuros, précise FD. Cette tendance à la baisse est également perceptible chez Wereldhave et Unibail.
Un signe avant-coureur
Mais ceci nest quun signe avant-coureur dune vague de dévaluation nettement plus importante, estiment les analystes. « Nous sommes très pessimistes concernant les grandes rues commerçantes » , indique Herman van der Loos de DeGroof Petercam. Il évoque lécart devenu trop grand entre limmobilier commercial exclusif et secondaire, qui maintenant satténue quelque peu.Il sagit dun phénomène international : chez Cushman & Wakefield une tendance à la baisse (naissante) commence à se manifester dans les villes belges. Les grands espaces commerciaux en particulier se louent difficilement et les retailers renégocient leurs contrats pour obtenir des loyers plus bas.
Plus prudent et plus innovant
La tendance viendrait du Royaume-Uni, où la vacance commerciale sévit depuis des années déjà et où actuellement une tempête retail bat son plein dans limmobilier. Le fait que la pénétration du e-commerce y soit la plus élevée dEurope nest donc pas un hasard. « Sagissant de la valeur des immeubles, il semble quau Royaume-Uni les dévaluations soient perçues plus rapidement », explique Tom Berkhout de la Nyenrode Business Universiteit.Néanmoins Cushman & Wakefield constate aussi des évolutions positives, notamment en Belgique : non seulement la demande de magasins en périphérie reste élevée, mais en plus les retailers commencent à sadapter au nouveau paysage, avec de nouveaux concepts et technologies. Le magasin physique continuera de jouer un rôle important, « mais les commerçants et les bailleurs devront se montrer plus prudents et innovants », estime le groupe immobilier.
Source : Retail Detail
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