Quel a été votre parcours à Naturhouse avant de devenir franchisée du centre dEaubonne ?
Après avoir obtenu mon BTS au lycée Rabelais à Paris en 2009, jai dabord travaillé pour un remplacement de congé maternité, durant un an, dans une clinique du Val-d'Oise (95) spécialisée dans la perte de poids : on y travaillait, durant les trois semaines dintégration des patients, le rééquilibrage alimentaire via des cours sur léquilibre alimentaire, des cours de cuisine et du sport notamment. Après la fin de ce remplacement, je suis tombée sur une annonce Naturhouse, enseigne que je ne connaissais pas. Jy suis donc entrée en 2010, au centre dEaubonne, en tant que diététicienne-nutritionniste totalement par hasard et je ne le regrette pas ! Certes, jai trouvé la sécurité de lemploi en tant que salariée mais jai surtout trouvé le contact avec les clients toutes les semaines, ce qui permet de tisser de vrais liens, ce que jaime par-dessus tout !Comment et pourquoi avez-vous sauté le pas en reprenant la gérance du centre ?
Pourquoi jai repris le centre ? Parce que jadore la méthode Naturhouse, le travail que je fais au centre, et le contact avec les clients ! Je pouvais en plus me lancer sans prendre de risques car je connaissais parfaitement le centre et la clientèle. En effet, en 2018, le gérant du centre a commencé à envisager de prendre sa retraite. Il a gardé la main sur la comptabilité mais ma confié la gestion et lentretien de la boutique. Et en novembre 2021, quand il ma proposé de racheter la franchise, jétais certaine que ça allait fonctionner, même après le confinement, et que je nallais pas perdre en qualité de vie.A LIRE >>> La franchise Naturhouse a réalisé 12 ouvertures depuis le début de lannée
La pandémie a dailleurs affecté lactivité, mais celle-ci a visiblement très bien repris. Quavez-vous fait pour le permettre ?
À ses débuts, en 2014-2015, le centre a connu des années avec une très forte activité. Celle-ci sest stabilisée en 2019. Mais comme pour tout le monde, lactivité a en effet plongé avec la pandémie. Pour la relancer, jai suivi toutes les recommandations de Naturhouse, renforcé ma présence sur le digital et Doctolib , ce qui génère une nouvelle clientèle.Avez-vous eu des difficultés particulières pour vous adapter à cette nouvelle fonction ?
Jai suivi une formation dédiée aux franchisés sur une semaine en 2021, formation qui aborde notamment les aspects marketing. Ce nest pas ce qui me plaît le plus, mais heureusement que nous avons cet accompagnement. Jai appris par exemple à sélectionner les produits à mettre en avant au bon moment, un savoir-faire qui nest pas dispensé dans le cadre dune formation de diététicienne-nutritionniste. Jai aussi beaucoup appris sur la gestion administrative et comptable, ce qui a complété mon expérience de gestion de la boutique, du conseil et de la vente.Avez-vous eu recours au Phygital et quels ont été les bénéfices de ce système sur votre activité ?
Pendant le deuxième confinement, grâce à ce système de consultation digital, jai pu faire tous les suivis à distance. Et nous avons proposé du retrait en magasin pour que les clients puissent venir récupérer les compléments alimentaires. Aujourdhui, cet outil nous sert davantage pour suivre nos clients lorsquils sont en vacances. Cétait un véritable atout, surtout pour garder intacte la motivation des clients. Jai dailleurs eu de supers performances durant le confinement ! Quand jai revu mes clients, jétais impressionnée !Comment faites-vous pour assumer la double casquette franchisée et diététicienne-nutritionniste ?
Cela me prend beaucoup plus de temps, cest vrai. Jai rallongé mes horaires et été obligée de réaménager mon planning de suivis clients. Cest un peu stressant au début, car on se dit « jai moins de créneaux, vais-je réussir à avoir assez de clients en suivi pour que la boutique tourne ? ». Mais je nhésite pas à madapter à mes clients, en rallongeant par exemple mes horaires le soir pour les recevoir après leur travail. Aujourdhui, jen suis entre 80 et 85 par semaine. Quand on est franchisé, la boutique, cest un peu notre bébé, il faut se donner les moyens pour que ça fonctionne ! Dautant que de mon côté, jai aussi besoin de conserver ce suivi de client en plus de lactivité de conseil, de vente et de gestion. Je mépanouis parce quil y a de lhumain derrière.Quaimez-vous particulièrement dans cette activité de franchisée ?
Ce que jaime dans ma casquette de franchisée ? Le fait dêtre libre ! Mais ce nétait pas mon objectif premier. Mon objectif premier était de rester à Naturhouse.Avez-vous des souvenirs remarquables ?
En tant que franchisé et diététicien, on fait vraiment partie de la vie de nos clients ! On les voit vivre et on partage avec eux les bons moments, les mariages, les grossesses, les naissances avec les photos des bébés que lon reçoit... Les bons moments, cest aussi lorsquune cliente revient avec un pantalon dans lequel elle rentre à nouveau en disant « cest génial, jai retrouvé mon poids davant la grossesse ! », ou encore lorsquon me dit « mes proches mont trouvé transformé et heureux ». Tous ces moments là sont géniaux, même si lobjectif de perte de poids nest pas encore atteint ! Et on partage aussi les difficultés. Difficultés que lon fait remonter lors des rendez-vous car le stress joue beaucoup dans la perte de poids. Je mattache du coup énormément à mes clients. Cest ce lien que jaime particulièrement.Vous dites adorer la méthode Naturhouse. Quels principaux atouts mettriez-vous en avant pour la promouvoir ?
Le suivi toutes les semaines constitue un pilier fondamental dans cette méthode. Pour la motivation, on ne peut pas faire mieux. Et cela permet également de réajuster immédiatement le rééquilibrage alimentaire si lon détecte des problèmes : cela consiste par exemple, à rajouter un complément alimentaire pour la rétention deau. Cette fréquence nous permet de ne pas laisser sinstaller un obstacle durant la phase de suivi.
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