Peur de l'abus de pouvoir
L'été dernier, il a été annoncé que le groupe d'investissement néerlandais HAL avait accepté une offre de 7,2 milliards d'euros pour Grandvision. Mais la transaction a également été immédiatement critiquée. Selon l'Europe, il y aurait un acteur trop dominant sur le marché européen de la lunetterie après le rachat: EssorLuxottica compte également des marques fortes telles que Ray-Ban et Varilux dans son portefeuille. En outre, l'entreprise contrôle la quasi-totalité de la chaîne de production et de distribution, de la production de lunettes et de montures aux appareils de mesure oculaire en passant par les magasins. Cela pourrait entraîner une baisse de la concurrence et même un abus de pouvoir. Les concurrents ont également exprimé leur inquiétude à ce sujet.A LIRE >>> Objection de la reprise des chaînes optiques Pearle et GrandVision par la Commission européenne
C'est pourquoi l'Europe exige désormais que le groupe fusionné vende des magasins d'optique en Italie et dans un autre pays européen - la France ou les Pays-Bas. Selon le Financial Times, basé sur des sources bien informées, "sans concessions, la transaction ne peut être approuvée", semble-t-il. EssilorLuxottica n'a pas souhaité répondre officiellement. Selon certaines sources, le géant de l'optique soutient qu'une vente au cours de cette période serait beaucoup trop difficile, en raison de la pandémie du corona. Mais le temps presse: l'UE doit décider d'ici le 20 août si l'accord peut avoir lieu.
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