« Cet accord est avant tout basé sur la protection de ce qui existe et manque de souffle », estime Dominique Michel, Administrateur délégué de Comeos, la fédération du commerce et des services. Ainsi, la révolution digitale qui est en train de modifier en profondeur tous les paramètres de notre économie ne reçoit que quelques lignes alors qu'elle représente un des défis les plus importants du moment. Par contre, le texte s'étend longuement sur l'économie sociale, fortement subsidiée par les pouvoirs publics. « Par ailleurs, poursuit D. Michel, contrairement à l'accord bruxellois, on ne voit pas en Wallonie la volonté de remettre à plat les innombrables aides à l'emploi et aux entreprises gérées par un maquis opaque de structures et institutions. Les simplifications administratives prévues apporteront peut-être une amélioration, mais le vrai défi d'analyse et de refonte des structures n'est pas relevé ». Enfin, le secteur du commerce, premier employeur privé en Wallonie, n'est cité qu'à quelques reprises dans l'esprit d'accroître encore les obligations pesant sur le secteur, sans développer une vision d'avenir créatrice d'emploi. Source : Comeos |
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