Au niveau provincial, on constate que les trois provinces qui affichent la plus forte baisse en 2013 sont, dans l`ordre, la Flandre orientale (- 14 %), Namur (- 13 %) et le Limbourg (- 10 %).
Les choses ne vont pas en s`améliorant pour le premier trimestre 2014. Selon les chiffres actuels, qui devront être complétés, la diminution provisoire du nombre de starters est de 14,6 %. La baisse réelle sera probablement limitée à 2,2 % par rapport au premier trimestre 2013.
Notons également la baisse significative du nombre d`entreprises individuelles (- 8,8 %) et celle des femmes entrepreneures qui créent leur propre entreprise (- 18,1 %).
Pourtant, 70 % des starters survivent aux cinq premières années. Et 75 % des entreprises créées en 2009 sont financièrement saines.
Il est également important de souligner que 11,7 % des starters engagent du personnel au cours de leur première année d`existence.
Au niveau sectoriel, le secteur des services est celui où l`on dénombre le plus de starters (40 %). Viennent ensuite la construction (11,6 %) et le commerce de détail (11 %).
Face à ces constats, l`UCM et l`Unizo formulent différentes recommandations à l`intention des pouvoirs publics pour stimuler la création d`entreprise. Parmi elles, le renforcement des dispositifs d`accompagnement public au démarrage, pour tous les secteurs et pendant les trois premières années.
Pour renforcer le financement des starters, le dispositif du "winwinlening" a fait ses preuves en Flandre. Il est grand temps de mettre en place un système de prêt similaire en Wallonie et à Bruxelles.
Enfin, l`ensemble des acteurs publics, du fédéral au local, doivent réduire les charges administratives. Le problème n`est pas tant le nombre de jours nécessaires pour créer une nouvelle société mais la profusion et la complexité des réglementations à respecter.
Source : UCM
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